MAIS COMMENT SE DÉPLACE-T-ON À TOULOUSE ET EN OCCITANIE ?

La mobilité des Français évolue à grands pas. Entre les enjeux environnementaux et la crise du Covid qui a bouleversé nos habitudes depuis deux ans maintenant, un état des lieux s’impose. C’est pourquoi BMW Group France a lancé la tournée RE:IMAGINE TOUR, dont l’objectif est de révéler le vrai visage de la mobilité des Français à partir d’études réalisées par Odoxa pour BMW Group… et basculer ensemble vers une mobilité plus durable. Voici donc le bilan de la quatrième étape, à Toulouse.

Une grande majorité d’entre eux (77%) sont en effet satisfaits des efforts fournis par la ville pour s’engager dans une politique pensée pour rendre la mobilité plus accessible à tous, entre autres choses.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette satisfaction se ressent dans leur rapport à la multimodalité. Car si la voiture reste le mode de transport préféré des Toulousains, et que plus d’un sur deux l’utilise tous les jours (un record parmi les villes étudiées), ces derniers ne boudent pas les transports en commun. Loin de là. À Toulouse, près de 8 habitants sur 10 prennent ainsi le métro, le bus et le tram plusieurs fois par an.

Par ailleurs, si le sud-ouest est célèbre pour son amour du rugby, le cyclisme y est aussi très prisé. Depuis la crise sanitaire, les Toulousains l’utilisent en effet beaucoup plus qu’avant, puisqu’ils sont 64% à pédaler fréquemment, soit 7 points de plus que la moyenne nationale. 11% l’utilisent même tous les jours.

Et la question de la durabilité dans tout ça ? Eh bien sachez que 53% des Toulousains et 46% des habitants de la région envisageraient d’acheter un véhicule électrique s’il existait plus de bornes de recharges publiques. 

Pour autant, ils ne sont pas tous alignés au sujet du « tout électrique » souhaité par la Commission Européenne pour 2035. Si les Toulousains sont une nette majorité à l’approuver (57%), 55% des Occitans déclarent le contraire. Une question de moyens ? 

« Aujourd’hui, un véhicule électrique n’est pas plus cher qu’un véhicule thermique en prenant en compte les utilisations d’énergie », répond pourtant Vincent Salimon, Président du Directoire de BMW Group France. 

Quoi qu’il en soit, plus de des deux tiers des Toulousains ont déjà changé leurs habitudes de transport ou envisagent de le faire dans les mois à venir. Les effets de la crise sanitaire et du télétravail généralisé ? Probablement. Une chose est sûre : depuis deux ans, les Occitans se déplacent beaucoup moins qu’avant, comme l’affirment 64% des Toulousains et 61% des habitants de la région. Cette tendance va-t-elle durer ? Seul l’avenir nous le dira.