Le parc automobile mondial est en pleine mutation et la tendance est à l’électrification. À titre d’exemple, MINI sera une marque 100% électrique dès 2030. Cependant, la fabrication des cellules de batteries, particulièrement énergivore, soulève encore quelques questions. Il est ainsi calculé qu’en 2030, avec la croissance du nombre de voitures électriques sur les routes, les émissions de CO2 dues à la fabrication des cellules augmenteraient de 30% et représenteraient 40% de la totalité des émissions du processus de production global. Une courbe que BMW Group souhaite absolument inverser. Il ne s’agit pas seulement de contenir cette augmentation, mais bien de réduire significativement les émissions : « Nous avons déjà convenu avec nos fournisseurs que pour la production de nos cellules de batteries de dernière génération, ils utiliseront uniquement de l’énergie verte » explique Oliver Zipse, Président du Directoire de BMW Group. « D’ici 2030, cela permettra d’économiser au total 10 millions de tonnes de CO2. » Une réduction qui équivaut à près à la moitié des émissions annuelles d’une ville comme Paris en 2018 !
Cependant, les efforts de BMW Group en matière d’approvisionnement responsable ne se limitent pas aux cellules de batteries. Résolu à réduire de 20% les émissions de tous ses fournisseurs d’ici 2030, le constructeur a ainsi noué un partenariat avec EGA (Emirates Global Aluminium) lui permettant de s’approvisionner en aluminium fabriqué à partir d’énergie solaire dans le désert de Dubaï. L’idée ? Ne plus avoir recours à de l’électricité carbonée pour produire cette matière essentielle à la production des véhicules, mais également à celle du papier alu que vous utilisez tous les jours dans votre cuisine et dont la fabrication est plus polluante que celle de l’aluminium employé pour la BMW iX. Une initiative qui permettra d’économiser environ 2,5 millions de tonnes de CO2 d’ici 2030 !